Note d’intention artistique 

Cette histoire, c’est celle de Louis Arthur. Elle commence par une Boum. Celle de Vic Beretton, au cours de laquelle il tombe amoureux de Felix Marechal. Mais aussi celle de Maxime Duroy, au cours de laquelle il va faire la connaissance de Magali Berthin… Ce récit initiatique commence en 1992, et se termine aujourd’hui : on y rencontre des figures populaires de la culture pop, on parle d’amour, on danse, on chante, on s’émeut, on rit et comme toute comédie romantique, on tombe amoureux… Et si ce soir, comme avant, on se laissait aller à danser un dernier slow… 
 
Ouverte comme un conte sur livre-disque de notre enfance, cette histoire nous invite à nous replonger dans nos souvenirs d’adolescence pour nous interroger sur les bases qui ont servi à construire notre vie amoureuse. L’univers de Louis Arthur s’inspire du cinema de Wes Anderson pour l’attachement porté aux personnages de tendres losers, dans la tradition d’un « storytelling », faisant la part belle aux récits de vie où le rire ne prédomine pas toujours, et peut laisser place à l’émotion. Le spectacle s’accompagne d’une bande son pop et colorée. 
 
Si le texte dépeint avec tendresse et autodérision la quête identitaire d’un adolescent homosexuel, il ressort un caractère universel lié à ce que nous avons tous vécu lors de notre adolescence. Plus que d’orientation sexuelle, on parle d’orientation amoureuse.  Le texte est évidemment très référencé à la culture pop  de années 80-90, mais ne s’enferme surtout pas dans la nostalgie du c’était mieux avant.  
 
Ne pas oublier, en parler, s’en amuser. Confronter notre vie d’avant, à notre vie d’aujourd’hui. Se dire qu’on est peut être toujours cet(te) adolescent(e), un peu gauche, mais en plus connecté. Tout ça pour se demander si finalement, le plus grand fantasme d’aujourd’hui serait-il encore et toujours le romantisme ?

Ecriture et interprétation – Louis Arthur (Frédéric Sallé) 
 
Le cœur artistique de Frédéric bat depuis tout petit au rythme du cinéma, de la musique et de l’écriture.  Le cinéma, Frédéric le découvre dans le petit cinéma d’art et d’essai d’Orléans où il grandit. Il s’enferme tous les week-ends pour découvrir tous les films de Woody Allen, Eric Rohmer, mais aussi les classiques de Stanley Donen, les comédies musicales de Jacques Demy, La musique, Frédéric la pratique « classique » enfant et adolescent à l’école de musique où il apprend le piano, mais l’écoute « Pop et Rock », lors de tous ses étés d’adolescent qu’il passe en Angleterre. Sa passion pour la création artistique le pousse à travailler dans le milieu culturel. Pendant plusieurs années il va aussi bien travailler dans un cinéma d’art et d’essai, que dans l’éducation artistique ou la production de concerts de musique classique. 
 
En septembre 2011, il lui est confié pour 6 ans la direction artistique d’une salle de spectacles dédiée à la nouvelle scène musicale à Saint Jean de la Ruelle (Orléans).  Il programme tous les artistes Chanson, Pop et Rock qui font l’actualité et transforme la salle en rendez-vous incontournable des amateurs de la nouvelle scène qu’il défend. Il développe également un nouvel axe dédié à la nouvelle scène humoristique et accueille entre autres : Alex Lutz, Kyan Khojandi, Blanche Gardin, Nora Hamzawi, Camille Chamoux, Oceanerosemarie, Ali Bougheraba, Bérengère Krief… Il prendra également la direction artistique du Festival de Musiques Actuelles « Le Grand Unisson ».  
 
Entre 2013 et 2017, il co-anime régulièrement l’émission de radio « On Ze rocks » . Deux heures de direct animé par Emmanuel Bourdier pendant lesquelles ils se défient à coups de challenge musicaux. 
 
En février 2018, Frédéric est nommé Administrateur général des maisons Folie de la Ville de Lille, et du Flow, Centre Eurorégional des cultures urbaines. Sa passion pour l’écriture et la scène ressurgissent. Il passe alors en juin 2018, en parallèle son 1er casting pour intégrer l’Ecole Régionale des Arts de l’Humour, au sein de laquelle il va se former au métier d’acteur. Lors de l’audition, il rencontre Caroline Mansard, alors membre fondatrice de l’école.  
 
Il fait sa 1ère scène en novembre 2018 lors d’un Festival d’Humour.  Son univers tendre et son image de « Bon copain » (Boy next door) séduisent. Il est alors régulièrement invité des scènes humoristiques lilloises (Le Spotlight, L’Audito, La  Boite à rire…).  

 
 
En 2019, Caroline et Frédéric officialisent leur union artistique en travaillant ensemble à ce spectacle « Lent mais sérieux ». 
 
 Mise en scène – Caroline Mansard 
 
Caroline Mansard baigne dans l’univers artistique depuis toujours. Elle fait ses débuts en tant que parolière et s’illustre très vite en tant que metteuse en scène et co-auteur de one-man shows (« Vous êtes mes disants » & « Bertrand De Ruyver fait son comic out »…) et de chroniques TV/Radio pour l’imitateur du même nom. Caroline continue son parcours en travaillant à l’élaboration de la série WEB « Ça Roule » avec Emilie Deletrez et Michael Louchard. La mise en scène devient sa spécialité et elle signe celle du spectacle de Ludovic Simon en 2017 « Alceste de 
faire le con ». 
 
En 2018, elle est à l’origine de la création de l’Ecole Régionale des Arts de l’Humour (ERAH) à Mouvaux dans le Nord et prend plaisir à accompagner de jeunes talents et les conseille au niveau de leur mise en scène. Chaleureuse et toujours à l’écoute, notre passionnée travaille en étroite collaboration avec Emmanuelle Galabru et Jean-Luc Borras, à la mise en scène du spectacle de l’ERAH. Les choses s’accélèrent et Caroline se lance corps et âme dans le nouveau spectacle de l’humoriste, auteur et comédien Alexandre Pesle, le « Sylvain » mythique de la série « Caméra Café », et signe la mise en scène de « Conseils à des jeunes qui veulent rire de tout » puis celle du jeune humoriste Mahé « Mahé s’installe ».  Les deux artistes se complètent magnifiquement… Quand la précision et le sens de la vanne de l’une se connecte à la fougue et à la justesse de l’autre ! 
 
Actuellement, la pétillante Caroline continue son parcours d’écriture avec la BD humoristique « Hors-Série » illustrée par Maëlle Mursic sur la vie d’une ado dans un centre de rééducation et bien évidemment avec Frédéric sur le spectacle « Lent mais sérieux ». 
 
Graphisme et illustration – Lola Coudignac « Comté, Potager, Beyoncé »,  
 
Voici le mantra qui guide les crayons de la créatrice nantaise.  
 
En effet, Lola aime mettre en images ses diverses passions avec beaucoup de couleurs et d’humour. Les simples joies de la vie sont ses inspirations : une bonne tablée entre ami.e.s, une chanson rythmée qui donne envie de se déhancher, une salade fraîchement récoltée…  Elle aime aussi illustrer ses interrogations politiques, à grands coups de tablette graphique. 
 
Ont également collaboré à la création de ce spectacle :  – Benjamin Loyer  Technicien son et lumière Benjamin a mis en (jolie) lumière les passages du spectacle, il a également supporté les goûts musicaux parfois (certains diront toujours) douteux de Caroline et Frédéric pour mixer tous ces jolis sons, ces musiques qui sont jouées sur scène. Il a notamment supporté (patiemment) 52 fois la reprise du Coup d’soleil de Richard Cocciante par Vincent Delerm… 
 Chorégraphie – Romuald Brizolier Romuald, c’est notre « Patrick Swayze » de la bande. Il a su faire aligner des pas de danse à Frédéric pour intégrer une chorégraphie dans le spectacle. Si Frédéric (comme Bébé dans Dirty Dancing, qui d’ailleurs, s’appelle aussi Frederique, coincidence ? Je ne crois pas…) se déhanche sur « Wake me up, before you go go » dans le spectacle, c’est grâce à lui ! 
 
Voix de Magali Berthin – Lili Moronvalle Lili a 14 ans et prête sa jolie voix pour interpréter le personnage de Magali Berthin. Elle est la fille de Thibaud et Francine, qui ont également supporté les goûts musicaux douteux, les lectures de textes interminables... Lili est également passionnée de lectures, qu’elle partage sous le nom de Lili à Lu.